Parfois, je pose mes doigts sur le clavier et je laisse sortir mes pensées sans retenue, sans réfléchir. Mes doigts appuient sur les touches et projettent mes idées récurrentes du moment. C'est comme une photographie de mon esprit.
Le 4 septembre 2009
Poèmes Chaotiques
Ma mère m’a dit que ça ne se dit
pas
Ma sœur que j’exagère toujours
Mon frère a ignoré tout mes cris
J’ai regardé ce qui me blessait,
j'ai accepté ruminé et vomi je l’ai pris pour acquis encore
encore je suis déchiré
Sexe et violence terreur nocturne j’ai
peur tournoie aveugle je suis déchiré
Explose explose ma dualité
Sortir du Désert pour hurler à la
face du Monde qu’il me fait peur
Faire fondre mon cercueil de glace
sortir du miroir comme un monstre pour hanter vos remords je suis
déchiré
Faites moi hurler comme un cinglé
faites-moi mal faites-moi la fermer
Je suis un monstre je suis enragé je
veux vous voir trembler pour cette fois où j’ai arrêter de
respirer, ou mon cœur s’est glacé, ou mon sang à cesser de
tourner, mon âme est partie et a laissé mon corps comme un cadavre
je suis un cadavre sex et violence et terreur explose ma dualité
Sortir comme un monstre avide de
vengeance de vos terreurs je suis un corps vide je suis un corps
furieux brisé cinglé je suis déjà, déjà mort !
Je me moque de souffrir d’aimer de
pleurer je suis déchiré la tête d’un côté le corps de l’autre
je suis décapité…
Comme un monstre je brise mon cercueil
de glace ! Je viens vous hanter vous terroriser !
Il m’a fallu une force de titan pour
briser mon cercueil taillé dans la glace et faire marcher ce corps
maladroit.
Je suis un tas de chair animé par le
fantôme d’une émotion innocente laissez-moi aller avec vous pour
caresser mon cœur vide
Mais mon cœur se brise me fait mal
juste pour me rappeler que j’ai aimer un jour !
Et ma chair se recroqueville sur
elle-même
Pleure sur les échos d’une âme
envolée
La solitude d’être un cadavre
De n’avoir plus de passion
De sonner creux
D’être désespérément vide et de
ne plus rien ressentir.
Ne plus rien attendre
Je me souviens, de ma vie
Un jeu d’ombre et de lumière
lointain
Je ne pensais pas que tout cesserait si
vite.
J’ai glissé sur un quasar et j’ai
vu le Monde se distordre
Sur le contour de son immense bouche
noire
Et ravive ma dualité.
Un poème qui n'est pas sans rappelle les sources. Jaycen et tous ceux qui ont mal vécu le passé !
RépondreSupprimerEn effet ^^. J'avoue que je suis sidéré par le nombre de "photographies" de mon esprit que j'ai pondu durant toutes ces années...
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