mardi 12 mars 2013

POÈMES CHAOTIQUES

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Parfois, je pose mes doigts sur le clavier et je laisse sortir mes pensées sans retenue, sans réfléchir. Mes doigts appuient sur les touches et projettent mes idées récurrentes du moment. C'est comme une photographie de mon esprit.

Le 4 septembre 2009

Poèmes Chaotiques  


Ma mère m’a dit que ça ne se dit pas
Ma sœur que j’exagère toujours
Mon frère a ignoré tout mes cris

J’ai regardé ce qui me blessait, j'ai accepté ruminé et vomi je l’ai pris pour acquis encore encore je suis déchiré

Sexe et violence terreur nocturne j’ai peur tournoie aveugle je suis déchiré
Explose explose ma dualité

Sortir du Désert pour hurler à la face du Monde qu’il me fait peur
Faire fondre mon cercueil de glace sortir du miroir comme un monstre pour hanter vos remords je suis déchiré
Faites moi hurler comme un cinglé faites-moi mal faites-moi la fermer
Je suis un monstre je suis enragé je veux vous voir trembler pour cette fois où j’ai arrêter de respirer, ou mon cœur s’est glacé, ou mon sang à cesser de tourner, mon âme est partie et a laissé mon corps comme un cadavre je suis un cadavre sex et violence et terreur explose ma dualité

Sortir comme un monstre avide de vengeance de vos terreurs je suis un corps vide je suis un corps furieux brisé cinglé je suis déjà, déjà mort !

Je me moque de souffrir d’aimer de pleurer je suis déchiré la tête d’un côté le corps de l’autre je suis décapité…

Comme un monstre je brise mon cercueil de glace ! Je viens vous hanter vous terroriser !

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Il m’a fallu une force de titan pour briser mon cercueil taillé dans la glace et faire marcher ce corps maladroit.
Je suis un tas de chair animé par le fantôme d’une émotion innocente laissez-moi aller avec vous pour caresser mon cœur vide

Mais mon cœur se brise me fait mal juste pour me rappeler que j’ai aimer un jour !
Et ma chair se recroqueville sur elle-même
Pleure sur les échos d’une âme envolée

La solitude d’être un cadavre
De n’avoir plus de passion
De sonner creux
D’être désespérément vide et de ne plus rien ressentir.
Ne plus rien attendre 

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Je me souviens, de ma vie
Un jeu d’ombre et de lumière lointain
Je ne pensais pas que tout cesserait si vite.
J’ai glissé sur un quasar et j’ai vu le Monde se distordre
Sur le contour de son immense bouche noire
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Et ravive ma dualité.



2 commentaires:

  1. Un poème qui n'est pas sans rappelle les sources. Jaycen et tous ceux qui ont mal vécu le passé !

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    1. En effet ^^. J'avoue que je suis sidéré par le nombre de "photographies" de mon esprit que j'ai pondu durant toutes ces années...

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