jeudi 4 avril 2013

LA MISS MAGNÉ B(AC)6


07/06/2001

La miss Magné B(ac)6



Les gens qui disent vivre,
Rêvent tous de partir d’ici.
Ils se brisent, ils chavirent,
Quand leur cœur respire.

Tu glisses le long de la Réalité
Captures tes émotions entre tes doigts
Tu les retiens les examines
À chaque larme, tu cogites
« Est-ce que c'est Réel ? »

Tu crées un rêve pour respirer
Chaque gravas dans la plaie est ignoré
Le corps somatise, tu t'en fiches
Tu ne vis que parce que tu vas mourir.


Les gens qui disent vivre,
Rêvent tous de partir d’ici.
Ils se brisent, ils chavirent,
Quand leur cœur respire.


La miss Magné B(ac)6
Rêve d’un Monde endorphiné,
L’alerte, la cardiomégalie.
La miss Magné B(ac)6
Rêve d’un monde endorphiné,
Enfermée, inertie.

K.Heva

TAKO TSUBO

20/04/2012



TAKO TSUBO

Ne tremble pas, fais ça bien, me loupe pas.
Sectionne, enlève, soigne, répare—moi.
J’ai une pièce défectueuse, elle fonctionne mal.
J’ai une pièce défectueuse,  elle fonctionne mal.

Je ne l’aime plus, je ne le veux plus.
Il m’impose son vertige, ses terreurs, sa fureur
Il me tient dans l’angoisse,
M’humilie comme un enfant pris la main dans le sac.
Il parasite mon cerveau interfère, déforme mes artères.
Il cogne en moi, contre—moi,
Et me laisse épuisé dévasté par la rage.
Il rouille de l’intérieur,
Dissémine son poison qui me détraque
Je ne l’aime plus, je ne le veux plus.

Libère—moi, fais vite, l’insanité me ronge.
Ce flots qui m’emporte, déconnecte—le.
Fais le taire, apaise mes artères.
Je ne veux plus être la salope en larmes dans le miroir.
Je ne veux plus supplier après un mot d’espoir.
Je ne veux plus convulser de terreur le soir
Il faut y mettre terme,
Ou je me fous en l’air.

Boum Boum Boum
Boum Boum Boum
Boum Boum Boum

Ne tremble pas, fais ça bien, me loupe pas.
  Sectionne, enlève, soigne, répare—moi.
J’ai une pièce défectueuse, elle fonctionne mal.
J’ai une pièce défectueuse,  elle fonctionne mal.

Je pourrais alors m’évader, sans plus rien considérer.
L’esprit libre et indompté, tout traverser sans me retourner.
Je pourrais alors te flouer, te rabaisser, et te harasser.
Te mettre des aiguilles sous les ongles et te sourire.
Droit dans les yeux tout te dire, de a à z te mentir.
Te torturer de mes lèvres closes, compter tes ecchymoses
Jusqu’à ce que tu ressentes la défaillance,
Que tes organes baignent dans la démence.
Jusqu’à ce que tu rouilles dans tes larmes,
Que tu te brises et me tendes à ton tour la lame.

K.HEVA